Page:Recueil des Historiens des Gaules et de la France, tome16.djvu/61

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!vj DE REPUDIATA A REÏ5E P’HILIPPO BERTA, T. XIII, p. 31 «55. T. XV, 81 llihlrni

Angli Henricu* Btmtmknimsù et 

chronographua Angb Saxonicvt. ïyo aulem ad désignation emeenire loatm detrectavit catuûtus prokibitum se decrète i Romano Pontifia ? in eum prolato, licèt nondum propalato perniciotum sanè dogma, quod utiqut à wrt> tnntœ eruditionis prolatum miraremur niri aliundé compertvm foret quàm stupendam tunc ’temporis mduxistent in votionibus theologicis depravationem supposititur Romanorum Ponlificum décrétâtes. Sed ipsum audiamus loquenltm, t Exeellentiœ vettrm litera, accepi » quibus submonebar ut apud Pontesium » vel Calvum-montem cum manu militum » vobu die quam statueratis occurre»rem iturus vobiscum ad placitum n quod futurum e.st inter’ liegern An.i glonm et Comitem yormnnnorum » Qund facere ad prœsens magvœ et » multœ causa me prohibent. Prima » quia domnus Papa Vrbanus inter«  dicit wbis auctoritate apmtolicâ » thorum mulieris quam pro uxôre ha» betis et quia sacramentum de secu» ritale concilii quod vobia mandave» rat fieri vetuutis a cujtis commixv tione si amodô non censntis, séparât » tvw eadem auctoritas à parlicipatione ̃i corjKiris et tanguinis Ikmini. lnter» dicit etiam omnibus epi&copis ne » capiti illiu.% mulieris coronam impo» n/iMl, quam, ut ubique peixè terrarum » dteitur lateri restro illicitè copulas» fis. Parcens igitur majestati vtstrtr, » dissimulo wstram adiré prœsentiam » ne xedix apostnliecp jussione compulmis cui tire f.hristi partTC me opor» tel quod nunc dieo in aurc cogar » in vestris et ,multorum auribus publi» cure. Eqo autem nolo vos seandan hutre, vel regiam majestatem vestram » minuere quamdiu pwumm aliqud hot nesld tatione dissimulare. » Mins quas fvo adducit absent ite suw causai haud majoris sunt ponderis. •l Pnrterea inquit ensati ecclesite et t> rrliijui milites jiene omnes vel abstint » vel pro pacc violata ejecommunicati stml quos sine stitisfactione recon» cjliiire nen v<ileo et ejrcommunicatos n in hostem mitterr non debeo. Postre» nui norit, tvstra strrnitas quia non » est mi ht in evria vestra plena secttritas in qua ille sexus mihi est de se rendre au lieu du rassemblement, prétendant que le Pape ayant lance contre le Roi un décret, il ne lui étoit plus permis de satisfaire au devoir de vassal, quoique le décret ne fût pas encore rendu public maxime pernicieuse, qu’on seroit étonné d’entendre de la bouche d’un homme aussi éclairé que l’évéque de Chartres, si l’on ne savoit d’ailleurs quelle étrange révolution les décrétales, faussement attribuées aux évêques de Rome, avoient opérée dans les ’notions théologiques. Mais il faut le laisser parler lui-même. « Par des lettres que j’ai remues depuis peu » de la part de votre excellence il m’est » ordonné de me trouver à un jour fixe, » avec un corps de troupes, à Pontoise ou » à Chaumont, pour aller de là, avec vous, » au congrès qui doit avoir lieu entre le Roi d’Angleterre et le Duc de Norman» die. Je ne puis quant à présent me » rendre à vos ordres pour plusieurs fortes » raisons. ji première est que le Pape » Urbain vous défend de cohabiter avec la » personne que vous traitez comme votre » épouse, et parce que vous n’avez pas voulu D permettre qu’on tint librement un concile, » ainsi qu’il l’a voit ordonné or, des ce ̃» moment, il vous interdit la participation » au corps et au sang du Seigneur, si vous » ne cesse/, tout commerce avec elle. Il » défend aussi à tous les évèques de mettre » la couronne sur la tète de cette femme, » qui, connue on le dit dans presque toute » la terre ne peut être licitement votre » éj>oiise. C’est donc par ménagement pour » votre majesté que je m’abstiens de paroître » devant vous, pour être pis obligé de » vous dire en public (ce que je vous dis » à l’oreille) que rien ne peut me dispenser » d’oln’ir au Pape, qui tient pour moi l.i j> place de Jésus-Christ. Cependant je ne » veux ni vous offenser ni porter atteinte a f> votre autorité, tant qu’il me sera possible » de différer, par quelque moyen honnête, D l’exécution des ordres que j’ai reçus. » Les autres motifs de refus n’ont pas plus de solidité. « D’ailleurs, dit-il, tes vassaux de » mon église et les autres militaires <lu » pays ou sont absens ou sont fnq>]x ;s » d excommunication pour avoir violé la » trêve de Dieu, et je ne puis ni réconcilier » ni envoyer à armée des excommuniés i avant qu’ils aient satisfait pour leurs excès. » Enfin, ajoute-t-il, votre sérénité n’ignore » pas que je ne puis trouver dans votre cour » une sûreté parfaite que j’ai tout à craindre du