Liquide provenant des tapisseries de Malte
Liquide jaune brun, trouble, légèrement
acide. Traces d'acide acétique, cet acide en trop
faible quantité pour avoir causé l'altération du
tissu. Pas d'acide citrique ou tartrique libre. Pas de saponine.
[dans la marge : ] Il réduit le tartrate de cuivre et de soude]
Le liquide contient de l'amidon et de la dextrose[1]
produits inoffensifs et des produits bruns mal
définis. Il ne contient pas d'albumine bien
que donnant un trouble léger par la chaleur.
Il est possible que ces tapisseries aient été lavées
avec des liquides acides citriques,tartrique, etc.) d'origine végétale qui auront
altéré la fibre puis qui auront disparu, altéré par
sous l'influence de la chaleur, la lumière et l'humidité.
Le liquide primitif conservé quelques jours devient alcalin.
Sur la matière colorante de la gomme-laque
La gomme-laque est une résine qui
se produit, sous l'influence de la piqure d'un
insecte, le coccus lacca, sur les rameaux de
certains végétaux de l'Inde, notamment, le
ficus religiosa, le croton lacciferum, le rhamnus
jujuba.
Le coccus lacca ressemble beaucoup au coccus
caeti de la cochenille. Comme lui il contient
une matière colorante rouge.
En janvier, les insectes se fixent sur les branches
et s'ensevelissent dans une couche de résine qui atteigne[2]
4 à 5 mm d'épaisseur. Cette résine est employée sous
le nom de gomme-laque à la préparation des vernis
à l'alcool.
Les résidus de la fabrication de la gomme-laque
ont été employée, aux Indes, à la préparation de
deux matières colorantes, le lac-lac et le lac-dye