Page:Regle de saint Benoit 1689 - Rusand, 1824.djvu/157

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et on doit croire que c’est véritablement Jésus-Christ que l’on sert dans leur personne ; puisqu’il a dit, J’ai été malade, et vous m’avez visité (Matth. 29) ; et encore, Ce que vous avez fait à l’un de ces petits, vous me l’avez fait à moi-même. (Ibid.) Les malades, de leur côté, considéreront que l’honneur que l’on porte à Dieu est le motif du service qu’on leur rend : et ils éviteront de donner de la peine aux Frères qui les servent, par leurs inquiétudes et la superfluité de leurs envies. Cependant on doit supporter leurs faiblesses avec beaucoup de patience, parce qu’il n’y a rien par où l’on puisse mériter davantage. L’Abbé donc aura toute l’application possible afin qu’on ne néglige rien dans ce qui concerne l’assistance des malades.

On leur destinera une chambre à