Page:Regle de saint Benoit 1689 - Rusand, 1824.djvu/162

La bibliothèque libre.
Cette page a été validée par deux contributeurs.

tira plutôt par quelque son, ou par quelque signe, que par la parole.

Que personne n’ait la hardiesse de faire quelque question sur le sujet de la lecture, ou sur quelqu’autre matière que ce puisse être, de crainte de donner lieu à la tentation ; si ce n’est que le Supérieur ait quelque chose à dire pour l’édification des Frères, ce qu’il doit faire en peu de paroles.

Le Lecteur, avant que de commencer la lecture, prendra une fois à boire, à cause de la Communion sainte[1], et de crainte que, s’il était à jeun, il n’eût trop de peine à soutenir la lecture. Après que la Communauté sera levée de

  1. Que l’on explique plus communément de la réception de l’Eucharistie ; quoique d’autres l’entendent de l’union sainte que le Lecteur ne laisse pas de conserver avec ses Frères, quoiqu’il ne mange point avec eux.