Aller au contenu

Page:Regle de saint Benoit 1689 - Rusand, 1824.djvu/199

La bibliothèque libre.
Cette page a été validée par deux contributeurs.

que dans les autres. Pour les Grands du monde, ils s’attirent assez le respect et la considération, par la crainte que l’on a de leur déplaire.

Il y aura une cuisine à part pour l’Abbé et pour les Hôtes ; afin que comme ils surviennent à toutes les heures, et que le Monastère n’en désemplit jamais, ils ne troublent point le repos des Frères. On chargera tous les ans du soin de cette cuisine deux Frères qui soient capables de s’en bien acquitter, auxquels on en pourra joindre quelqu’autre s’ils ont besoin de secours ; afin que tout se fasse sans qu’ils aient occasion de murmurer, ni de se plaindre ; et au contraire, quand il arrivera qu’ils ne seront pas suffisamment occupés, ils s’appliqueront aux travaux qu’on leur donnera. Et comme non-seulement dans cet office, mais