Page:Regle de saint Benoit 1689 - Rusand, 1824.djvu/225

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soit encore plus soumis à la discipline du Cloître qu’il ne l’était auparavant ; et bien loin que cette dignité lui soit une raison pour le dispenser de l’obéissance et de l’assujétissement dans lequel la Règle l’oblige de vivre ; au contraire, il doit s’avancer de plus en plus dans les voies de Dieu par l’exactitude de sa conduite.

Qu’il garde en toutes rencontres, et qu’il se contente du rang que lui donne son entrée dans le Monastère, si ce n’est qu’il se trouve à l’Autel dans les fonctions de son ministère ; ou bien, que la Communauté et l’Abbé aient voulu l’élever par la considération de son mérite : et en ce cas-là même, il observera exactement toutes les choses qui lui seront ordonnées par les Doyens et par les autres Supérieurs ; et s’il lui arrivait de faire le contraire, on le traitera non pas