Page:Regle de saint Benoit 1689 - Rusand, 1824.djvu/31

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enfin que ce soit un style et des expressions propres à saint Benoît.

On ne peut douter, par exemple, que le chapitre 5, qui est de l’obéissance, ne soit fort embarrassé ; que le mot simpectas, du chapitre 27 (car on a lu ainsi, et non senipetas visiblement corrompu de simpectas) ; que ce mot, dis-je, qui certainement a une origine grecque, ne fasse beaucoup de peine. Peut-être vient-il de συμπηδνύω, συμπήδνυμι, qui signifie rejoindre, renouer, réunir, rassembler, réconcilier. Simpectœ, des réconciliateurs.

On ne saurait disconvenir encore que cet endroit du chapitre 42, qu’on est même obligé de ponctuer au hasard : et ideò omni tempore, sivè jejunii, sivè prandii ;