Page:Regle de saint Benoit 1689 - Rusand, 1824.djvu/87

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rarement aux disciples, même d’une vertu consommée, la permission d’avoir des entretiens ensemble, quoique sur des matières utiles et saintes, et capables de donner de l’édification, selon ce qui est écrit : Vous n’éviterez pas le péché en parlant beaucoup (Prov. 10) ; et ailleurs, La mort et la vie sont dans le mouvement de la langue. (Prov. 18.) Et puis il appartient seulement au Maître de parler et d’instruire, et au disciple de se taire et d’écouter. C’est pourquoi, si l’on a quelque chose à demander au Supérieur, il le faut faire avec un respect, une soumission, et une humilité parfaite. Pour ce qui est des railleries, des paroles inutiles, et de celles qui peuvent porter à rire, nous les condamnons pour jamais en toutes sortes de lieux, et nous ne permettons point