Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
Scène III.
THALER, en habit de cour par dessus son habit de paysan ; STRABON.
strabon.
C’est Thaler. Justes dieux ! Quelle magnificence !
thaler, Vers la porte d’où il sort,
à des domestiques qui éclatent de rire.
à des domestiques qui éclatent de rire.
Oh ! Dame, voyez-vous, tout franc, je n’aime pas
Qu’on se rie à mon nez, et qu’on suive mes pas ;
Si quelqu’un vient encor se gausser davantage,
Je lui sangle d’abord mon poing par le visage.
strabon.
D’où te vient, mon enfant, l’humeur où te voilà ?
thaler, à Strabon.
Morgué ! Je ne sais pas quelle graine c’est là.
Ils sont un régiment de diverses figures ;
Jaune, gris, vert, enfin de toutes les peintures,
Qui sont tous après moi comme des possédés.
- (Allant vers la porte.)
Palsangué, le premier…
strabon.
De voir un gentilhomme avec si bonne mine,
Un port si gracieux, une taille si fine.
thaler, revenant à Strabon.
Me voilà.