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LE CHARIOT DE TERRE CUITE.

manteau a des centaines de trous pour toute parure ; ce manteau ne peut plus servir de vêtement ; ce manteau n’est bon qu’à mettre en paquet (91). »

Au fait, qu’aurais-je à craindre (92) de ce misérable Mâthura (93),

« Moi qui (94) me tiens un pied suspendu en l’air et l’autre appuyé sur terre tant que le soleil est sur l’horizon (95) ? »

Mâthura. — Allons ! trouve quelqu’un qui paie pour toi !

Le masseur. — Comment faire ? (Mâthura le frappe.)

Darduraka. — Ah (96) ! Que vois-je ?

Une voix dans l’espace. — Que demandez-vous ?… Ce joueur est maltraité (97) par un maître de maison de jeu et personne ne va à son secours (98).

Darduraka. — N’irai-je pas le délivrer ? (Il s’approche.) (99). Place, place (100) ! (Il regarde la scène qu’il a devant les yeux.) Ah ! c’est ce coquin de Mâthura ; voilà aussi le malheureux (101) masseur.

« Est-il possible (102) que ce grand efflanqué soit atteint de la passion du jeu (103), lui qui se tient toute la journée immobile et la tête penchée comme un pendu (104), lui dont le dos est constamment calleux et couvert de stigmates résultant des coups qu’il