a-t-elle été interrompue ? (Il regarde autour de lui.) Tiens ! Sthâvaraka n’est plus là. Pourvu qu’il n’aille pas trahir mon secret maintenant qu’il est parti ! Il faut courir à sa recherche.
(Il descend et s’avance sur la scène.)
Sthâvaraka, regardant. — Voici mon maître qui vient.
Les deux Chândâlas. — « Écartez-vous ! laissez le chemin libre ! fermez la porte ! soyez silencieux ! L’homme qui s’avance est pareil à un taureau furieux auquel l’arrogance tient lieu de cornes pointues. »
Samsthânaka. — Holà ! Place, place ! (S’approchant.) Sthâvaraka, mon enfant, mon petit esclave, il faut venir avec moi.
Sthâvaraka. — Malheureux ! Vous n’êtes donc pas satisfait d’avoir tué Vasantasenâ, que vous avez pris maintenant la résolution de faire périr le seigneur Chârudatta, cet arbre kalpa (49) des amants ?
Samsthânaka. — Moi qui suis pareil à une cruche de bijoux, j’aurais tué cette femme (50) ?
Tous. — Oui, c’est vous qui l’avez tuée, et non pas Chârudatta.
Samsthânaka. — Qui ose dire cela ?
Tous, montrant Sthâvaraka. — Cet honnête homme.
Samsthânaka, à part, avec crainte. —