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De tout cela il résulte qu’il y aurait à faire pour un étudiant particulièrement vif d’esprit, un joli travail, institulé : « De l’infiuence de Bossuet et de Daniel de Foë sur les gammes littéraires de M. Lanson, considéré du point de vue scientifique. » Et s’il est permis d’attendre d’une étude de ce genre un élargissement de la Démocratie, l’édition Savante et Critique de ce livre me causera une fierté légitime (le rythme de cette dernière phrase est emprunté à M. Martha).

Au surplus, dans cette édition spéciale, je proposerai le remplacement de certains textes que M. Aulard a tirés des Archives, par d’autres textes apocryphes et spécialement faussés par moi. Ce travail, sur la seule question de savoir si Napoléon était franc-maçon, ne comptera pas moins de cent trente-sept pages, de quatre-vingt-deux lignes chacune.

Enfin, j’étudierai longuement les liens possibles à établir entre les pensées successives de M. Seignobos. Il y a là un problème qu’on ne peut espérer résoudre