Page:Renan - Lettres du séminaire, 1838-1846.djvu/219

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

XXVIII


Tréguier, 24 juin 1843.


Maintenant que nous commençons à respirer, mon enfant bien aimé, je réponds à ta bonne petite lettre tant désirée. Je vois que tu es bien, Dieu en soit loué, mon enfant chéri, tu as beaucoup souffert, et ta mère aussi. Remercions le bon Dieu de nous avoir soutenus, n’en parlons plus. Remettons cette heureuse époque, quand il plaira à Dieu et que tes supérieurs le jugeront convenable. C’est l’affaire du voyage qui va maintenant nous occuper. Dis-moi le plus tôt que tu pourras l’époque de ton départ, que je compte les jours en attendant de compter les heures. J’ai déjà com-