Page:Renan - Lettres intimes 1842-1845, calmann-levy, 1896.djvu/307

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cises. Voici pourtant les partis possibles que j’entrevois. Rester à Saint-Sulpice serait le plus simple, mais de beaucoup le moins avantageux. Il me serait difficile de m’y livrer à tous les travaux et de suivre les cours nécessaires pour atteindre notre but. Quand même ces Messieurs me dispenseraient de toute étude théologique, ce qui n’est guère probable, le train général de la vie est loin d’y être accommodé à l’exécution d’un pareil dessein.

M. Dupanloup pourrait mieux m’offrir pour cela une position convenable. Aussitôt que je lui en parlerai, il est indubitable qu’il me proposera une place dans sa maison, car je sais que son personnel est cette année loin d’être au complet. Mais je n’accepterai que fort difficilement une place quelconque ; ce serait, comme tu le sens bien, me rendre impossible l’exécution de notre plan. Tout au plus, me chargerais-je de faire, trois ou quatre fois la semaine, un cours de mathématiques ou d’histoire, vu que le premier objet ne réclamerait de moi d’autre temps que celui de la classe, et que les études requises pour le second me seraient profitables. Quant aux autres charges