Page:Renard - L’Écornifleur, Ollendorff, 1892.djvu/201

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le mouchoir qu’il noue sous le menton, s’avance au milieu des flots, se baisse pour enfoncer plus vite, se retourne sur le dos, et se laisse emporter, les bras étendus.

Régulièrement il plie les jambes, les genoux à fleur d’eau et les détend avec force. La lame le voile. On ne distingue plus que la tête enveloppée dans le mouchoir blanc, et, quand une vague le soulève, il ressemble à un christ d’ébène hors de service qui s’en va à la dérive, couché sur un matelas et pris d’une rage de dents.