Page:Renard - L’Écornifleur, Ollendorff, 1892.djvu/297

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Marguerite est répandue sur ses épaules, si épaisse qu’elle ne cesse pas d’être mouillée durant la saison. Il s’en dégage une odeur indéfinissable, un peu de flaque de rocher qui s’évapore au soleil, et même un peu de boue. Je soupèse les tresses légèrement gluantes, et, quand Madame Vernet se retourne, je mets ma main dans ma poche ou derrière mon dos avec la rapidité d’un pick-pocket surpris et qu’on offense.