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Page:Rennell - Description historique et géographique de l’Indostan, tome 3, 1800.djvu/278

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et les fenêtres ont de la régularité et même de l’élégance. Les rues, toujours pavées, soit en brique, soit en pierre, ont assez de pente pour rendre facile l’écoulement des eaux. Dans presque toutes les rues des capitales on voit des puits ou des fontaines en pierre avec des canaux de la même matière, qui portent l’eau dans tous les endroits où elle peut être nécessaire.

Chaque ville a de grands Varandas carrés et bien bâtis pour recevoir les voyageurs. Ces varandas sont appelés Pali, et on en trouve, ainsi que des puits, dans plusieurs endroits du pays. Il y a aussi en dehors de toutes les grandes villes des réservoirs carrés, revêtus de brique et remplis d’eau, dans lesquels on descend par un escalier commode, lorsqu’on veut se baigner. Un de ces bains qui est près de la ville de Cat’hmándú a au moins deux cents pieds de long sur chaque face, et est fort bien construit.

Il y a deux religions différentes dans le Népaul. Ceux qui professent la première et la plus ancienne, se distinguent sous le nom de Baryesu. Ils arrachent tous leurs cheveux, se vêtissent d’une grosse étoffe de laine rouge, et portent un bonnet de la même étoffe. Ils sont