Page:Requête au Roy - 23 octobre 1730.djvu/1

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.REQUETE De MM les Awm: [a Parkman: de Paris , aufujct dc I’Arrét du Conf‍iil d’Etat a’u Ra}, dc 30.05706 1730. I EN n’égale 1a doulcur dont les Avocats en votre Parlement ontété Rpenétrez a la viie de l’Arrér de votre Confeil du 50. of‍iobre dernier. Cet Arrét nous f‍letrit coinme coupaoles du plus grand crime que des [triers puilfent commettre envers leur Roy. bi en ct l’on pOUVUlt nous con vaincre d’avoir compole ou adopré un Ecrit daml’cypm ge’nemlfut Januqucr [cs premier: principc: du gauvcmcmem de [4 finance , dc dimmu- er I: ref/cc? dc: pcuple: [Mar 562:: autorité/upréme , qui , ref‍idum route m- ticrc 44m h/culc per/mm du Souvenir: ,forme [e cdruf‍lcre effemiel de la f‍lIon.4rcbic, 0’ en mf‍lmzcnt dcpui: tam dcf‍ie’rle: [a guru! ur c L f‍iliate’; d‘uzltcrcr cctte unite’du gouvc’mrmcm , qu’on ncpvut purrugerf‍lam [a de’trui- re; Ii mus avions avance’ dc: propof‍izionx, qui rye/crown: pus approuve’e: dun: les Rape/align“ mémes: il n’y auroit pas de peine proportio‘nnc’eé l’e- normiré d’un tel’crime 8: nous ne devrions ,amais nous Hater dc f‍lechir V0 FRE M A] ESTE’ , ny de defarmer la rigeur de fa juf‍lice. Mais , S l R E, notre innocence nous ralTure ; 6c plus 1e crime qu’on nous impute, cf‍i grave. plus nous devbns avoir d’cmpref‍l’ement de nous juf‍li— f‍ier , & d’en etfacer lufqu’au moindre foupqan. Des hommes qui fe lont devoiiez i l’erude des Loix , qui bornent leur ambition 2‘1 rendre leurs veilles 8: leurs travaux miles 51 leurs concytoiens, qui n’ont négligé aucune occaf‍ion de lignaler leur avtachement 2‘1 ces ma- ximes falutaires , dmt dependent la furete’ de la perfonne fucrée de V. M. & la tranquillite dc l‘Erar , auront - ils oublie dans un mom’et ce qu’ils doi~ Vent é. leur Roy , 8L feront - ils devenus fubitemer des organes de menfon- ge 8: de corruption , pour fcandalifer les Peuples par une dof‍irine fél iv tieule , qui rend é diminuer l’autorite’ Royale? Non , S! R E; nous ferons touiours gloire de rcconnoirre que le Royau— me de France ell un Etnr p irement Munarchique , que l’autorité Supréif‍ie ref‍ide roure entiere dans la feule perfonne du Souverain ,que V. M. tient dam {on Royaume la place dc Dieu meme, don: Elle ell l‘image vivanre ; A Arrerdn C8- icilpu to. Of‍lubxc 1750