Page:Restif de la Bretonne - Le Pornographe, 1770.djvu/294

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le Mastropos ou Lénon qui {qs avait acKetécs, dont elles étaient lés efclaves, qui trafiquait de leurs appas, & qui les louait ou vendait à ceux qui en voulaient. Les Prêtrejjes con^ facrécs au culte de Vénus, qui offraient chaque jour à la déefTe le facrifice de leur pudicité, avec l’homme qui qs, avait choifies, & : pour lequel il ne leur aurait pas été permis de montrer leur répugnance. Il y avait un de ces templeade Vénus à Corinthe. La quatrième forte, & fans contredit la plus célèbre, ce font ces fameufes Courtifanes, les Ddormes de leur flècle, les Bacchis, les Dorique, les Lais, les Phryné, toutes aufli connues dans l’univers o^ Alexandre. Je ne dis rien des filles de Cythïre, aujourd’hui Cur^o, qui fe proftituaient aux étrangers fur le bord de la mer, près du Temple de Vénus, & qui portaient enfuite le prix de leurs faveurs fur l’autel de cette déeffe j ni de celles qui fe font livrées avant leur mariage au premier venu, pour amaflet leur dot [Crijîofe Colomb n’avait pas encore découvert Haïti, heurcufement pour ces pauvres vierges ! ] ni des femmes de Baby-