Page:Restif de la Bretonne - Mes inscripcions, éd. Cottin, 1889.djvu/185

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128. J’ai dit un mot des dates de l’ancienne demeure de Mlle Tulout, et de celles de la maison du tapissier de la rue Michel-le-Comte : ces dernières sont de 1776, pendant la persécucion que j’essuyai de la part de Demarolles[1] ; ensuite, pendant ma folle passion pour Virginie. La première est du 25 mars ; les autres, du mois de Juillet et d’Octobre. Celles de la demeure de Mlle Tulout, rue du Cimetière Saint-Nicolas[2], la première des deux alées à-côté l’une de l’autre, environ au milieu de la rue, sont de 1781, du 25 Mars, 25 Décembre, etc. Elles ont été renouvelées, chaque année, tant les unes que les autres.
129. 13 8bris Apud Lavalette. (Le 13, Sara fut encore chés Lavalette : on voulait engajer cet homme à procurer un espion de police à Florimont.)
130. 20 8bris Icteria. (Jaunisse.) Cette maladie prolongea mon esclavage : une femme qu’on a aimée est bien plus intéressante, étant malade.
131. 1 9bris Apud Lavalette. (Chés Lavalette.)
Ce fut de mon consentement qu’elle y ala, et j’y consentis parce que je présumai que l’air ferait du bien à sa santé dérangée.
132. 11 9bris Lacrimæ heri, hodie apud de Pré-

  1. Premier commis du bureau de la librairie. Ses persécutions sont racontées dans Monsieur Nicolas, tome X, p. 136, à propos de l'École des Pères, publiée sous le nom de Logerot. Desmarolles refusa l’ouvrage parce qu’il le croyait de Diderot.
  2. Entre les rues Saint-Martin et Transnonain. Elle a été absorbée, de nos jours, par la rue Chapon, dans la partie comprise entre la rue Beaubourg et le faubourg Saint-Martin.