Page:Restif de la Bretonne - Mes inscripcions, éd. Cottin, 1889.djvu/206

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declar. (Lettre latine. J’écris à la de Nosoi.) Cette lettre latine est de Dumont, contre la Saint-Léger, dont il m’y dévoile les noirceurs[1] : elle est à la fin de la Prévention nationale (la Saint-Léger démasquée).
227. 25 f. Epistola a Saint Léger, responsum durum. (Lettre de la Saint-Léger. Réponse dure.)
228. 26 f. Nives (neige).
229. 28 f. Fin ve Acte. Non ivi, invitatas epistola Saint-Léger. (Fin du 5e acte de ma Prévencion. Invité par une lettre, je n’ai pas été chés la Saint-Léger.)
230. 1 mart. Manè relego drama. (Je relis mon drame dès le matin.) 231. 3 mart. Ad comœdiam burg. de Nosoi. Scripsi. Corrigo 4me acte (J’ai été à la comédie-bourgeoise de Mme de Nosoi[2] ; je lui ai écrit sur son jeu ; corrigé mon 4me acte de la Prévencion.)
232. 10 mart. Dîner chés M. de la Reynière.


    guide dans les moyens de faire excellente chère, par un vieil amateur (Paris, 1 803-1812, huit vol. in- 18). Sur ses célèbres soupers, voir l’introduction et le § 669, page 177.

  1. Mademoiselle de Saint-Léger n’est point nommée dans cette lettre latine, mais c’est d’elle qu’il est question. Elle est qualifiée : « mulier artificiosa et astuta, quæ desideria et dolores illi viro necessario affert quem ad se ludibrii et utilitatis causâ allexit ». Restif accuse l’astronome de Lalande, ami de cette demoiselle, d’avoir cherché à le faire poursuivre pour la publication de la lettre. Le savant, n’étant point arrivé à ses fins, demanda un carton. Restif promit, mais se garda bien de rien faire et se contenta d’une lettre d’excuse, imprimée à la fin du tome XIX de la deuxième édition des Contemporaines. Mademoiselle de Saint-Léger et lui ne se réconcilièrent que dix ans après, chez mademoiselle Saint-Leu, gouvernante de Bultel-Dumont.
  2. Voir sur cette dame de Noisoyl, qui était la maîtresse de la Reynière, la note 2 de la page 189.