Paysan, une santé faible, voilà ce qui m’inquiétait cruellement !
417. 16 7b 21 Oribeau ; envoi de ces xxxv à xxxviii parafés ; sont à la douane à cause des livres de l’abbé Raynal[1] châtrés et parafés.
418. 17 7b 22, 23 Oribeau. Je vais prendre mes parafés. Fournier, le fripon, m’insulte. D’Hemeri[2], l’exempt, lui dit : « Rendez promptement à ce bon citoyen… » Le fripon de Fournier[3], ce voleur insigne, dans l’affaire d’Edme Rapenot[4] et dans celle de Costard[5], s’approche de son oreille et lui dit : « Il l’est donc devenu ? » Je fus tenté de lui appliquer ma canne sur les épaules, et de souffleter sa face de crocodile, mais ma faiblesse m’en empêcha, étant alors très-souffrant.
419. 18 7b, 24, 25, 27, Oribeau ; j’écris à Terrasson. Je travaille au marché avec la dame veuve Duchêne.
420. 19 7b, 27 à 32 ; rattrappé Sireneh, 53 pages ; 20, 54.
421. 21 7b, 55. Marché arrêté. Les craintes où j’étais me firent accepter des conditions
- ↑ L’abbé Raynal avait été contraint de s’exiler en 1781, après la seconde édition de son Histoire philosophique. Il ne revint en France qu’en 1787.
- ↑ Inspecteur de la librairie.
- ↑ Adjoint à l’exempt d’Hémery.
- ↑ Ancien ouvrier de M. Parangon, à Auxerre, devenu libraire à Paris. Éditeur des Lettres d’une fille à son père (1772), ouvrage de Restif, avec lequel il eut des difficultés d’argent et auquel il devait, à sa mort, 1,800 livres.
- ↑ Libraire qui avait dû publier l’École des pères sous le titre du Nouvel Émile, mais qui rétrocéda l’ouvrage imprimé à Restif, à cause des cartons exigés par la censure.