Page:Restif de la Bretonne - Mes inscripcions, éd. Cottin, 1889.djvu/250

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

Français[1], la Coquette corrigée[2] (de la Noue) ; 92 Infidelle, 84, Drame. Aux Italiens[3], Famme jalouse[4], 4, 93 Infidelle. Vu le chevalier de Saint-Mars. 5, 107 Infidelle. 86 Drame. Aux Italiens, Aucassin[5].

506. 6 maii. Heri eundo ad Italos, vidi Poinot minorem ; nupta Carnavallo, manet viâ. 112, Infidelle. Aux Français, Comtesse de Chazelle[6] tombée. 7, 115 Infidelle.

507. 8 maii. Cette date est sous au 8 mai

  1. La Comédie française fut ouverte, en 1782, dans la salle qui fut spécialement construite par les architectes Peyre l’aîné et de Wailly, sur l’emplacement de l’hôtel de Condé (emplacement actuel de l’Odéon). On trouve une vue du monument dans le Guide de Thiéry (1787), t. II, p. 388. Sous la Révolution, elle devint Théâtre de la Nation. En 1799, un incendie dévora ce théâtre. Les comédiens français s’installèrent au Palais-Royal, où ils sont encore.
    Reconstruit en 1807, l’Odéon fut de nouveau incendié en 1818, et immédiatement restauré.
    Le monument actuel est à peu près semblable à celui de 1782.
  2. Jouée pour la première fois le 23 février 1756.
  3. Le Théâtre italien fut construit, de 1780 à 17S3, sur l’emplacement de l’Opéra-Comique incendié le 25 mai 1887.
    La Comédie italienne y joua jusqu’en 1797, époque à laquelle elle s’installa dans la salle Feydeau (près de l’emplacement qui fut plus tard la place de la Bourse).
    L’ancienne salle de la Comédie italienne fut incendiée en 1838. Aussitôt reconstruite dans le même style que l’ancienne salle (voir une vue du monument dans le Guide de Thiéry, t. I, p. 182), elle fut incendiée de nouveau en 1887.
  4. Comédie en cinq actes, de Desforges, jouée pour la première fois le 15 février 1785. D’après le chevalier de Cubières-Palmézeaux, cette pièce aurait été, en partie, inspirée à Desforges par la Fille naturelle de Restif.
  5. Aucassin et Nicolette ou les mœurs du bon vieux temps, comédie en quatre actes par Sedaine, musique de Grétry, jouée pour la première fois le 30 décembre 1779.
  6. Comédie en cinq actes, en vers, par Charlotte-Jeanne de Montesson.