Mes Inscripcions. 153
aînée a été chés sa tante Beaucousin, à laquelle le vil Augé a dit des horreurs contre moi. Je vais, ce matin, chés Mérigot, pour 728 livres de billets. Je n’ai pas terminé. Sur mon Ile ; 25, 39 à 42 aux Duchênes : m’en doivent 50, et viendront. 593. II Xbre. Sorti ce matin, pour porter l’épreuve A IV volume Françaises parafée hier par Toustain et parler à Guillot pour l’arangement d’Haze[1]. Je corrige la tierce du dit A IV volume. Le Monstre absent, point de nouvelles de sa part. Été sur l’Ile occidentale ; le soir, vu Toustain chés nous ; écrit dix pages de ma Fisique.
594. 12 Xb Matin, 5 pages de ma Fisique ; à l’imprimerie sur… (sic)… des Contemporaines. Je vois qu’Agnès m’a pris mes Nouveaux mémoires[2], pour Blairit. Bondieu ! — Sur mon Ile entière.
595. 13 Xb - Hier soir, inquiétude cruelle, occasionnée par un M. Gay, envoyé par un M. D’Orville, procureur du Roi à Fontainebleau ; Petit m’a tranquilisé. Écrit de ma
- ↑ 1. Dans le Drame de la vie se trouve une lettre où la Reynière reproche à Restif de ne pas avoir fait figurer M. Aze dans la gravure des Nuits de Paris représentant le souper du 9 mars 1786. Il était graveur ; ce passage permet de croire qu’il collabora aux estampes des Françaises ; deux seulement sont signées, Binet pour les dessins et Giraud pour les gravures. Notre manuscrit complète, à cet égard, la Bibliographie de Restif, par M. Paul Lacroix. On verra, § 711, que ce M. Aze collabora aussi aux estampes des Parisiennes.
- ↑ 2. Les Nouveaux Mémoires d’un homme de qualité n’avaient été tirés qu’à 750 exemplaires, et Restif n’en possédait qu’un (voir le § 596), ce qui, joint à l’ennui de voir Agnès aussi aimable pour un ami de son mari, explique le mécontentement de Restif.