Page:Restif de la Bretonne - Mes inscripcions, éd. Cottin, 1889.djvu/331

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705. 25 ap. Matin, i page Bonne, Pénétrante. Arrangé ma copie ; à l’imprimerie, corrigé la table, fait épreuves. Je vais à la pièce de Mercier ; je l’ai trouvé fort et attendrissant. Toustain et Mérigot y ont été, sur mes deux billets. J’ai eu l’idée, pendant la pièce, d’exprimer fortement l’idée que les parcs immenses de nos richards anéantissent des générations, et de faire d’autres morceaus du Hibou[1]. Après, j’ai été voir Morel de Rosières, que j’ai chargé de voir Mercier, et de lui dire mon sentiment.

706. 26 ap. Matin, la Gaie (Parisiennes), la Rieuse, la Femme d’ivrogne et de Joueur. Françaises, 2de ii et iii, Couturières. Morel m’a apporté un billet pour trois : je fais proposer à Mlle Londo d’aler, avec mes filles, à l’Habitant de la Guadeloupe. Je prens la copie qui suit la généalogie, pour mes Parisiennes. Vu Toustain passant rue de la Harpe ; a rendu B Parisiennes… Ma belle Londo ne peut venir aux Italiens avec mes filles. Corrigé la table, à l’imprimerie. Après soupé, écrit à Mlle Londo.

707. 27 ap. Matin, lu épreuves du Joueur débauché ; Marianne a été chés Mlle Londo et lui a lu ma lettre ; nous aurons sa sœur, au lieu d’elle. Desessarts n’y était pas. Nous verrons ce que produira ceci. ma belle Londo[2] ! que j’ai désiré d’être lié avec vous !…

  1. Le hibou spectateur nocturne est le titre que Restif avait d’abord songé à donner aux Nuits de Paris. Il exprime, en effet, cette idée sur les parcs, dans les Nuits de Paris. (V. la note i de la p. 271.)
  2. V. la note i de la page 77. Cette jeune personne était adorée de Restif et de Pons de Verdun. (V. Monsieur Nico-