Page:Restif de la Bretonne - Mes inscripcions, éd. Cottin, 1889.djvu/333

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la peine ! Et la Reynière peut faire beaucoup mieux qu’il n’a fait (je ne parle pas de son malheureus mémoire).

709. 29 ap. Anniversarium notæ Guillaume ; matin, 8 pages et demie de l’avant-discours de la iv Séance des Parisiennes. A l’imprimerie, corrigé sur C i volume, puis composé estampe iv. Séance, et corrigé la chanson : « Je cherche un cœur[1], etc. » Je vais écrire à Piis[2]. Le soir, M. de Toustain, C. Parisiennes. Le matin, doutes sur Morel, qu’il me sonde au sujet de madame de Genlis[3].

710. 30 ap. Anniversarium cænæ cum marchianâ Montalembert, apud dominum Pelletier. Le matin, huit pages Bonne- Pénétrante, Parisiennes. Mémoire de l’armoire, 20 livres. Lettre insolente de Guillebon[4] pour son Paysan. Eté chés M. de Saint-Mars avec mes filles, non dîné, mais au cabaret, près la rue Saintonge. Ecrit, chés Madame Duchesne, à Piis. Je suis tout occupé de ma Londo, à laquelle Marianne a parlé, hier matin. L’arrivée d’une tante a em-

  1. Couplets chantés en 1752 par Madelon Baron, an- cienne maîtresse de Restif à Auxerre :

    Je cherche un cœur plein de franchise,
    Un cœur qui ne déguise rien,
    Un cœur enfin qui sympathise,
    Qui sympathise avec le mien, etc.

  2. Antoine-Pierre-Augustin de Piis (1755-1832), auteur de nombreux vaudevilles, du poème : L’harmonie imitative de la langue française, etc.
  3. On attribuait à La Reynière une brochure contre madame de Genlis, intitulée : Le songe d’Athalie. Il l’a désavouée dans la Correspondance littéraire et secrète de Neuvied, n° 52 bis. Elle était en réalité de Rivarol et de Champcenetz.
  4. Avocat. Voir une lettre de lui en date du 17 mai 1786 dans le t. XXI des Contemporaines, 2e édit.