Page:Restif de la Bretonne - Mes inscripcions, éd. Cottin, 1889.djvu/421

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dîné chés Préval, vu Bralle et Mlle Ganneri[1], chés madame Marchand. Été chés la dame Duchêne. Quærela Natureux.

978. 13, feb. Matin, vu Mercier ; parlé du monstre Augé, qui avait pris son nom pour envoyer un commissionnaire, et reçu la lettre à lui adressée, etc. Vu Montlinot, arrivé, non Desessarts, à Versailles. Été chés Guichard pour le vil Leroi[2] ; je paye. Leblanc. Chés procureur pour ce Leroi : je finis ; Berthet est une bête !

979. 14 feb. Inquiétude et douleur : je vais porter Paysan-Paysane à M. Toustain. Fini avec ce gueux de Leroi. Vu Mercier ! Rien ! Fini avec ce gueux de Leroi, par un billet de 48 livres. Vu Barthe, chés Petit.

980. 15 feb. Matin, Toustain, parafé Paysan-Paysane ; le monstre Augé venu avant-hier chés moi : Guillot qui lui a dit qu’il était un mauvais sujet. Vu Mercier : a écrit à Montlinot pour réclamer la lettre à lui adressée par ma fille Marion. Je vois la froideur de loin les prendre. Agnès, ne compte que sur toi ! Lu 2de E iv volume. 33 L iii volume. Commencé le Deuil du cœur, la Vie de mon Père. Je vais chés Montlinot. Vu Jaubert[3] chés M. Mer-

  1. Voir Monsieur Nicolas (XI, 125). Les demoiselles Ganneri (Irenag) étaient deux sœurs. Dans une partie à Saint-Cloud, leur embarcation chavira. Des amis de Restif, qui se trouvaient sur le bord, les emportèrent dans une auberge où ils les ranimèrent par des moyens assez peu orthodoxes. Ceci se passait en 1776, d’après Monsieur Nicolas. (V. note 1, p. 243.)
  2. Tailleur de Restif. V. le S 944.
  3. L’abbé Jaubert, auteur des Causes de la dépopulation et des moyens d’y remédier, de l’Éloge de la roture, d’un Dictionnaire portatif des arts et métiers, etc.