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Page:Restif de la Bretonne - Monsieur Nicolas, t. 14, 1883.djvu/17

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MONSIEUR NICOLAS
MES OUVRAGES

Scripta placent a morte fere, quia lœdere vives,
Livor, et injusto car père dente solet.

Ovid. III, De Ponto, Eleg. 4, v. 73.

APRÈS avoir rapporté tout ce qui m’est arrivé pendant le cours de ma vie ; après avoir fait l’histoire de mon corps, de mon âme et de mon cœur, il me reste à faire spécialement celle de mon esprit. Je vais poser ici l’origine, le motif de mes Ouvrages : je les jugerai, pour le mérite du fond, en donnant mes raisons. Ces Ouvrages sont tous plus importants qu’on ne pense : ils contiennent chacun une