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Page:Restif de la Bretonne - Monsieur Nicolas, t. 14, 1883.djvu/173

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LES CONTEMPORAINES

parvenue à son mariage, ses récits font horreur… On sait déjà, et j’en suis convenu dans mon Histoire, que toutes ces infamies n’appartiennent pas à L’Échiné ; mais qu’elles sont un amalgame de celles commises sur une dame Moresquin, grande et superbe femme, et sur ma fille aînée. Cette dame (qui se faisait appeler Lamelle, et non Moresquin), avait été vendue, prostituée dans un mauvais lieu, etc. Ingénue, en vertu de la sage et sainte loi du divorce, a enfin divorcé, en 1794, d’avec le vil L’Échiné, et s’est remariée au cit. Vignon, avec lequel elle est tranquille.

XXX. LES CONTEMPORAINES, ou Aventures des plus jolies femmes de l’age présent, etc., divisées en sept Suites : les Contemporaines Mêlées, les Communes, les Graduées, les Françaises, les Parisiennes, les Provinciales, les Filles du Palais-Royal. Soixante-cinq volumes. J’ai voulu terminer tout ce qui regarde ceux de mes Ouvrages publiés, pendant et après celui-ci, quoique les premiers volumes des Contemporaines aient paru immédiatement après la Malédiction paternelle. Je n’avais, en composant ce dernier ouvrage, que trois volumes de Nouvelles, comme on le voit dans V Avertissement : en travaillant, mes idées s’étendirent. Je vis de la matière pour seize volumes. A la fin du seizième, je formai un plan, qui me donna l’idée des Contemporaines communes et des Contemporaines graduées ; tout cela s’étendit encore en travaillant, et porta mon Ouvrage,