Page:Retif de La Bretonne - L’Anti-Justine, 1798.djvu/38

La bibliothèque libre.
Cette page n’a pas encore été corrigée

t’arrache les poils du con à la poignée ! » Et il y porta la main. Elle fit un cri. Culant mit aussitôt à l’air son vit et ses couilles, en demandant grâce pour elle. « Allons, bougresse, branle-nous tous deux, un de chaque main. Je suis son maître, ajouta le scélérat, elle m’est abandonnée ! » Conquette pleurait… L’ami demanda encore grâce pour elle… « Eh bien ! qu’elle me suce le vit, là, à genoux devant moi, que je lui décharge dans la bouche. Je déchargeais dans celle de ma première femme, qui en est morte, et c’était mon délice !… » Culant observa que ce serait gâter la plus jolie des bouches. « Eh bien donc ! je vais la gamahucher. — Je banderais trop, dit Culant. — Passez dans ce cabinet. » Vitnègre y poussa Conquette et se substitua Culant. Puis il sortit pour aller jouer. Culant gamahucha, et n’osa foutre Conquette, ayant le vit si petit qu’il ne pouvait être pris pour Vitnègre. Mais il déchargea six fois et Conquette le double. Il se retira en lui donnant un coup de poing, afin qu’elle fût persuadée que c’était Vitnègre. Mais le soir, à sa rentrée, le monstre dit à sa femme : « Eh bien ! bougresse, as-tu été assez gamahuchée ? Ce n’était pas moi ; je ne t’aurais pas fait l’honneur de décharger six fois ; c’était mon ami. Mais, garce, tu l’as reconnu, puisque tu en as déchargé douze et que tu ne bandes pas pour moi. Et le bon coup de poing qu’il t’a donné, hein,