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sorcier, à qui elle est vendue ; mais cela même est envisagé plutôt comme un trait particulier à ce temps-là, car alors le préjugé et la superstition faisaient partie intégrante des croyances de ces pauvres et obscures gens du xvn e siècle, à qui les relations des sorciers avec le diable et les puissances des ténèbres semblaient toutes naturelles et vraies : le fantastique ici joue un rôle surtout épisodique, semble-t-il, et c’est pour cela que je considère la Main Enchantée bien plus comme un tableau historique que comme un conte fantastique.
Le Monstre Vert est une petite histoire du même genre avec cette différence qu’elle est très bouffonne, et beaucoup moins belle . Au contraire, La Reine des Poissons est une légende charmante et dans un ton grave, peut-être recueillie par l’auteur chez des paysans des environs d’Ermenonville, où il a trouvé tant de jolies chansons. Mais ces deux œuvres n’ont à nos yeux qu’une valeur inférieure et très peu d’importance pour notre sujet.
