Page:Revue de l'art ancien et moderne, juillet 1906.djvu/410

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LA CACHETTE DE KARNAK ET L'ÉCOLE DE SCULPTURE THEBAINE Franchissons un siècle et demi et transportons-nous aux dernières années de la dynastie : elles nous ont légué plusieurs morceaux qu'il Faut rapporter à une origine commune, la belle tète de femme que Mariette appelait Taia; le Chonsou et l'Amon d'Ilarmhabi-, le Toutânoukhamanou, et peut-être aussi la statuette en bois pétrifié que Legrain relira de la favissa en 1905 (fig. 1). Ne doit-on pas y reconnaître un portrait d'Aî ? ? Elle a grande allure, malgré ses dimensions restreintes, mais la ma- tière fâcheuse dans laquelle elle est découpée n'a point permis à l'artiste de pousser loin l'exécution : la res- - semblance demeure indécise."File garde pourtant la marque de l'école, et plu- sieurs détails dans le ne/,danslabouche, dans la coupe des yeux, dans l'insertion FiG . 1 . — STATUETTE SCULPTÉE DANSDU B O IS PÉTRIFIÉ. des sourcils, m'en paraissent rendre vraisemblable l'attribution au groupe d'artistes à qui nous sommes redevables du Chonsou et du Toutànoukha- manou (fig. 2 et 3). Que ceux-ci sortent d'une même main, je le crois 1. Second et dernier article. Voir la Revue, t. XX, p. 247. 2. Sur ce groupe, voir l'article de Legrain dans le Musée égyptien, t. II, p. 1-14 et pi. I -IV. LA BEVUE DE L'ART. — XX. 43