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Page:Revue de linguistique et de philologie comparée, tome 1.djvu/120

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LES
INSCRIPTIONS CUNÉIFORMES

Plus d’une fois, dans les pages de cette Revue, il sera question du secours prêté au déchiffrement des inscriptions cunéiformes par les trois branches les plus importantes de la science positive des langues, c’est-à-dire par la linguistique indo-européenne, par la linguistique syro-arabe, et enfin, par la linguistique finno-tatare. En revanche, nous aurons à examiner quels services les textes si précieux de l’épigraphie iranienne, assyrienne, ou scytho-médique ont rendu à la linguistique comparative et à la philologie comparée.

Fidèles à notre système d’initiation et de propagande scientifique, nous résumerons rapidement les faits relatifs à l’histoire du déchiffrement des inscriptions cunéiformes, en montrant la place qu’occupe dans cette histoire chacun des ouvrages spéciaux publiés sur cette matière.

Au demeurant, l’intérêt si vif et si général qui s’attache à l’étude de ces monuments naît surtout de leur utilité comme instruments de critique historique. Un contrôle et un complément des annales de la Perse sous les Achéménides, une vérification officielle de quelques récits d’Hérodote, une sorte de contre-partie de l’histoire