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Page:Revue des Deux Mondes - 1829 - tome 2.djvu/243

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MOSCOU. — ESPAGNE.

de ce spectacle. Ils étaient cependant restés la tête découverte, et secouaient leurs torches enflammées par le vent, ce qui donnait à cette scène un aspect sauvage que je ne me rappelle pas avoir jamais rencontré…

(La suite à une prochaine livraison.)




ESPAGNE.




MOUVEMENT DES SCIENCES ET DE L’INDUSTRIE.
(suite.)


Quelques agriculteurs espagnols font, depuis quelques années, de généreux sacrifices pour acclimater dans la Péninsule, le nopal et la cochenille. Cette nouvelle branche d’industrie promet de grandes richesses à l’Espagne, si on parvient à lui donner le degré de perfection dont elle est susceptible ; elle réussit en partie dans les provinces méridionales, mais il est à croire que bientôt elle va prendre dans toutes les provinces, de nombreux et rapide développemens. Pour éclairer le zèle de ses compatriotes, un homme qui a long-temps cultivé la cochenille en Amérique, M. Ortigosa, vient de publier un travail savant et consciencieux sur cette matière. Son manuel offre les détails les plus minutieux, et cependant les plus intéressans sur la culture du nopal et les terrains qui lui conviennent le mieux, sur l’éducation de la cochenille, et la manière de la récolter.

L’autorité supérieure s’occupe activement de mettre un terme aux pernicieux effets de l’excessive multiplication des rizières. Le riz offre, il est vrai, une nourriture saine, substantielle et facile à préparer ; non-seulement la récolte est