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Page:Revue des Deux Mondes - 1829 - tome 2.djvu/408

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ÉTATS-UNIS. — GÉORGIE AMÉRICAINE.

liqueurs spiritueuses. On pourrait, ajoute-t-il, en modérer l’abus, si le chancelier de l’échiquier, plus désireux de conserver les bonnes mœurs que d’accroître son revenu, supprimait la taxe de la drèche et de la bière, et augmentait celle des liqueurs ardentes. Jusque là, continue M. Doyle, les membres des sociétés de tempérance auront à lutter contre les ivrognes, les cabaretiers, les épiciers, les distillateurs, les mauvais plaisans, les beaux esprits, les oisifs de toute espèce, et les ennemis des innovations, même de celles qui tendent à l’anéantissement du vice.




GÉORGIE AMÉRICAINE.

INDIENS CHÉROKÉES[1].

Le conseil général de la tribu résolut, dans sa dernière session, d’envoyer une députation au président des États-Unis, pour lui faire des remontrances contre les empiétemens de la Géorgie sur son territoire. À son arrivée à Washington, cette députation remit à M. Adams une protestation formelle contre les prétentions de cet État. Le président ne jugea point la question assez importante pour en faire l’objet d’un message spécial au congrès, et les députés découragés se disposaient à retourner dans leurs foyers, lorsqu’ils reçurent (18 août) du secrétaire de la guerre une réponse fort peu sa-


  1. Voyez tome ier, page 331