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Page:Revue des Deux Mondes - 1830 - tome 2.djvu/237

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ET NOUVELLES.

les mois d’été, et une extension des limites de leurs jardins devant le comptoir de Canton, etc.

Le Hoppo ou chef des douanes étant mort, et son successeur attendu de Pékin n’étant pas encore arrivé, les choses restaient dans un état d’incertitude quant aux résultats. Les opinions étaient partagées, plusieurs pensant que les Chinois ne voudraient point renoncer à un système qu’ils ont suivi pendant des siècles, tandis que d’autres supposaient que les Anglais obtiendraient ce qu’ils demandent en interceptant, pendant une saison seulement, les jonques chargées de sel destiné pour Canton.

P.
AFRIQUE.


ÉGYPTE.Travaux de M. Pariset. — D’après des lettres qu’on a reçues de M. Pariset, ce voyageur, quoique très-fatigué et mal portant, n’en continuait pas moins à parcourir les villages du Delta, rendus accessibles par la rentrée du Nil dans son lit, et observait partout avec soin les maladies auxquelles l’inondation donne naissance, et qui sont si préjudiciables à la population de cette partie de l’Égypte. La peste est-elle importée dans le Delta, ou y est-elle endémique ? Faut-il avoir recours à des lazarets ou bien à l’assainissement des villages du Delta, pour en éloigner cette cruelle maladie ? Telles sont les questions dont M. Pariset cherchait la solution à travers mille obstacles. Pour arriver à son but, il avait envoyé, à la date des lettres dont nous donnons l’extrait, M. Dumont à Smyrne et à Constantinople, afin d’y constater l’existence de la peste, et le départ pour l’Égypte de bâtimens ayant à bord ou des malades ou des marchandises infectées. M. Guilhou, envoyé à Alexandrie, et ayant à sa disposition tous les moyens de désinfection désirables, était chargé de constater l’arrivée dans ce port des navires suspects, et de procéder, de suite, à leur assainisse-