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ANNONCES.

Le Garde national, Moniteur des 44,000 communes du royaume. On s’abonne à Paris, rue du Helder, no 21.

Après de violentes commotions, quand un peuple abandonné à lui-même, roi il y a un mois, vient de rentrer dans ses foyers, n’exigeant rien, satisfait de son intelligence et de son courage, quand l’ordre se rétablit, plus admirable qu’avant les jours de la victoire, une foule de journaux, nés dans la bataille, ont paru, bons et mauvais, mais tous s’écriant à l’envie : Gloire au peuple ! gloire à notre garde nationale  !!!

C’est devenu un beau nom que le titre de garde national ; un journal a eu l’heureuse idée de s’en emparer : il continuera sans doute sa marche ascendante ; car il n’y a pas un seul citoyen qui ne voudra dans ses longues heures de garde charmer ses loisirs par la lecture d’un journal qui lui fera connaître tous ses devoirs d’homme au service de la patrie qu’il a si puissamment contribué à sauver.

Le Garde national paraît tous les jours ; il doit entretenir une correspondance étendue entre toutes les villes de France.

Fidèle à son titre comme le garde citoyen l’est à son poste, il veillera à la conservation des droits publics et au maintien de l’ordre. Il consacrera ses principaux articles aux meilleurs moyens d’organisation, d’émulation et d’entretien de la garde nationale,