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SOUVENIRS DES CÔTES D’AFRIQUE.

voir un sol bouleversé par des volcans. Les pluies commencent à la fin de mars ; elles n’étaient pas terminées à la fin de juillet. Étant arrivé au Rio-Pongo vers la fin de la saison sèche, la végétation ne m’a pas paru souffrir du manque de pluie ; seulement j’ai remarqué que les ruisseaux avaient considérablement diminué de volume, et ils ont grossi de nouveau vers le mois de mai.

J’ai résidé au Rio-Pongo jusqu’au 23 juillet 1829 ; de là, je suis retourné à Saint-Louis, d’où je partis pour la France à la fin de septembre. Je débarquai au Havre le 25 novembre suivant. Renté dans ma famille, j’y ai constamment été malade, et même en terminant ces lignes je m’aperçois que la fièvre d’Afrique ne m’a point encore définitivement quitté.

Duvernay
Paris…, juillet 1830.