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GÉOGRAPHIE.

voyageur a traversé trois ruisseaux dont il n’indique pas la direction, puis il arrive au Naufomou, coulant au N. comme le Tankilita, et allant, lui a-t-on dit, rejoindre le Rio de Nunho : cette dernière information paraît inadmissible, et je suppose qu’il y a ici confusion ; d’autant plus que la direction du courant vers le N.E. semble indiquer sa jonction prochaine avec quelqu’un des affluens du Rio-Grande. Au surplus, la route dont il s’agit ne rencontre ni le Cogan, ni le Dunso, ni aucun des ruisseaux que coupent les deux autres itinéraires dans leur seconde moitié ; elle passe donc au-dessus de leurs sources, ou même sur le revers des montagnes où celles-ci sont situées ; et là elle rencontre des courans allant vers le S., notamment le Kakiriman ou Rio-Pongo, dont les ruisseaux voisins paraissent être des affluens.

Pour reproduire, dans une construction graphique, la disposition relative des deux routes, il est indispensable de modifier, pour toutes, les gisemens indiqués, dans la portion à l’O. du Tankilita ; mais quelle règle est à suivre pour cette modification, c’est ce qu’il est impossible d’établir d’une manière précise, faute de données suffisantes. Je proposerai seulement une solution conjecturale fondée sur cette probabilité que j’ai déjà eu occasion d’indiquer, mais que je ne donne, je le répète, que pour ce qu’elle vaut : que les lignes de distance de Kakondy au Tankilita, partant d’un point fixe pour atteindre un courant dirigé du S.E. au N.O., se rapprocheront davantage de la perpendiculaire, c’est-à-dire