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VOYAGES.

On se fera une idée des soins ingénieux, de l’attention que le capitaine Dillon portait à tout ce qui pouvait éclairer ses recherches, par le fragment suivant des instructions données à un officier chargé d’explorer les environs du village de Paiou, et l’endroit où l’on supposait que les naufragés avaient construit leur brick.

« …… C’est près de Paiou, d’après le rapport des insulaires, que fut construit un petit bâtiment ou brick, il y a trente-cinq ou quarante ans. À votre arrivée sur ce point, vous examinerez soigneusement le lieu où ce bâtiment fut construit, pour voir s’il reste quelques traces des fortifications en pierre ou en bois, que les constructeurs auraient érigées pour se défendre contre les insulaires. Vous rechercherez aussi avec soin les traces de quelque tranchée ou chenal qui auraient été creusé pour lancer ce bâtiment.

» Apportez un soin particulier à examiner les arbres, pierres et rochers voisins du lieu où le bâtiment fut construit, pour voir s’ils ne portent pas quelque inscription qu’on y aurait gravée, ou si l’on n’y aurait pas attaché quelque plaque de cuivre ou d’autre métal. Si vous trouviez une épitaphe .

    signer, d’un côté, le poids du canon, et de l’autre le numéro d’enregistrement) ; savoir : premier canon, no 602, 144 livres ; deuxième dito, no 541, 144 livres ; troisième dito, no 451, 143 livres ; quatrième dito, no 252, 94 livres ;

    6o Un boulet du calibre de dix-huit ;

    7o Deux morceaux de boucle à souliers, etc., etc. (Tom. ii, pag. 122, 123, 176 et 177.)