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4o à MM. Delpech et Coste, pour leurs recherches anatomiques sur l’évolution des embryons ; 5o à M. Lauth, pour son anatomie du testicule humain ; 6o à M. Martin-Saint-Ange, pour ses recherches sur la circulation du sang dans l’embryon et le foetus de l’homme.

Sur une réclamation de M. de Mirbel, l’Académie décide que dorénavant des membres de la section de botanique feront partie de la commission pour le prix de physiologie expérimentale, afin que les travaux sur la physiologie végétale puissent être également appréciés et récompensés, s’il y a lieu.

M. Thénard déclare, au nom de la commission dont il fait partie, que les substances colorantes, envoyées par M. Persoz et préparées par un procédé que l’auteur n’a pas encore rendu public, ont bien soutenu les essais auxquels on les a soumises, et qu’elles donnent aux étoffes sur lesquelles on les applique, une couleur brillante, pure et très solide.

M. Becquerel fait, en son nom et celui de M. Gay-Lussac, un rapport sur les deux premières parties d’un travail de M. Gaudin, ayant pour titre : Recherches sur la structure intime des corps inorganiques et considérations générales sur le rôle que jouent leurs dernières particules dans les principaux phénomènes de la nature, tels que la conductibilité de l’électricité et de la chaleur, le magnétisme, la réfraction simple ou double et la polarisation de la lumière.

Ces mémoires, disent les commissaires en terminant leur rapport, renferment des idées ingénieuses qui sont assez en rapport avec l’état de nos connaissances en cristallographie, et qui sont présentées d’une manière très claire. Nous proposons en conséquence que l’Académie engage l’auteur à continuer des recherches qui offrent déjà de l’intérêt, mais sur le mérite desquelles on ne pourra prononcer en définitive que lorsque le travail sera plus complet, et que la découverte de faits nouveaux sera venue appuyer des résultats théoriques qui jusqu’à présent ne doivent être considérés que comme des conjectures probables.

Séance du 12 novembre 1832. — M. Duhamel communique à l’Académie les équations auxquelles il est parvenu en se proposant la solution de la question suivante : « Étant donné un corps élastique