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ÉTUDES SUR L’ITALIE.

Ainsi dans ce chemin qu’on appelle la vie,
L’âme qui veut monter toujours est poursuivie
Par une voix d’en bas, qui lui crie : Où vas-tu ?
Car le monde est débile à suivre la vertu !



Ô vous qui, l’œil au but où notre âme se fie,
Sentez la poésie et la philosophie
Comme deux anges purs vous échauffer le sein,
Imitez parmi nous l’homme du mont Cassin ;
Et malgré la tourmente et sa clameur sauvage,
Certains de cette paix, qui repose au rivage,
Entraînez avec vous ce vulgaire hébété,
Ainsi que l’on remorque un vaisseau démâté.
Car il faut dissiper la nuit noire et profonde
Qui cache à ses regards l’aspect d’un autre monde,
Afin que dans ce temps de grande obscurité
Il puisse sur vos pas chercher la vérité.



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