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REVUE DES DEUX MONDES.

IMPORTATIONS. EXPORTATIONS.
ANNÉES. COTON EN LAINE. COTON FILÉ. TISSUS
DE COTON.
TOTAL.
liv. liv. liv. liv.
1832. 286,832,525 4,722,759 12,675,633 17,398,392
1833. 303,656,837 4,704,026 13,782,377 18,486,403
1834. 226,875,425 5,211,015 15,302,571 20,513,586
1835. 363,702,963 5,706,589 16,421,715 22,128,304
1836. 406,959,057 6,120,366 18,511,692 24,632,058
1837. 407,286,783 6,956,942 13,640,181 20,596,123
1838. 507,850,577 7,431,869 16,715,857 24,147,726
1839. 389,396,559 6,858,193 17,692,182 24,550,375
1840. 592,488,010 7,101,308 17,567,310 24,668,618
1841. 437,093,631 7,266,968 16,232,510 23,499,478

Ainsi, le progrès de ce commerce est constant. Si l’on compare les années 1836, 1837 et 1838 aux années 1839, 1840 et 1841, on trouve que l’importation des cotons en laine s’est accrue, dans la dernière période, de 100 millions de livres, et que l’accroissement a été de 1/20me pour l’exportation des cotons filés ainsi que des tissus. Sans doute, le mouvement des exportations en 1842 est inférieur, de 28 à 29 millions de francs, à celui de 1841 ; mais peut-on considérer comme un accident très sérieux dans le régime de la production britannique un ralentissement qui équivaut à peine à 1/24me des produits exportés, et à 1/60me des valeurs totales que cette manufacture jette chaque année dans la circulation ?

Grace à l’étendue et à la solidité de l’industrie manufacturière, qui fait la base de ses opérations, la prospérité de Liverpool n’a pas éprouvé de temps d’arrêt. Cette richesse a continué de s’accroître, alors même que le mouvement commercial de l’Angleterre diminuait. On s’en convaincra en comparant les recettes de la douane à Londres et à Liverpool depuis quarante ans.

LONDRES. LIVERPOOL.
1800. 5,663,704 liv. st. 1,058,578 liv. st.
1810. 8,473,207 2,675,766
1826. 10,291,877 3,087,651
1832. 9,334,299 3,925,062
1838. 12,156,279 4,450,426
1840. 11,116,685 4,607,326

Le commerce de Liverpool s’est accru des dépouilles de Bristol et de Londres. La décadence de Bristol paraît surtout frappante. En 1831 la recette des douanes dans ce port était de 1,161,976 livres slerl. ;