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LE


ROI CHARLES-ALBERT


LE PIÉMONT ET L’ITALIE





II.


CHARLES-ALBERT ET LES REVOLUTIONS ITALIENNES.[1]



I. Gli Ultimi Rivolgimenti italiani, memorie storiche con documenti inediti, di F.-A. Gualterio ; 4 vol, Florence. — II. Del Rinnovamento civile d’Italia, per Vincenzo Gioberti ; 2 vol, Turin. — III. Guerra dell’ independenza d’Italia nel 1848, per un ufficiale piemontese ; 1 vol, Turin. — IV. Milano e i Principi di Savoja, di Antonio Casati ; 1 vol, Turin. — V. Storia del Piemonle dal 1844 au giorni nostri, di A. Brofferio ; 3 vol, Turin. — VI. Memorandum storico-politico del conte Clemente Solaro della Margarita ministro del re Carlo-Alberto, dal 7 febbrajo 1835 al 9 ottobre 1847. — VII. Ricordi d’una Missione in portogallo, al re Carlo-Alberto, per Luigi Cibrario ; 1 vol, Turin.





I.

Quelle était la situation réelle et précise de l’Italie au moment où la révolution du 24 février 1848 s’abattait subitement sur la France ? Une insurrection avait éclaté en Sicile, et le roi de Naples, soit pour la désarmer, soit pour arrêter l’agitation qui régnait autour de lui, avait proclamé une constitution le 29 janvier. Rome et la Toscane, plus lentement préparées par un travail de deux années, n’avaient plus qu’un pas à faire pour transformer leur régime politique. Dans le Piémont, les principes constitutionnels avaient eu leur victoire, et il ne restait plus qu’à les formuler dans le statut qui allait être promulgué le 4 mars. L’Italie se trouvait dans cette transition toujours difficile entre un ordre ancien d’institutions et un ordre

  1. Voyez la livraison du 15 juin dernier.