Page:Revue des Deux Mondes - 1867 - tome 69.djvu/788

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

qui d’ailleurs ne tarderont pas à être perfectionnés par l’expérience, rendent dès à présent l’éclairage électrique pour ainsi dire portatif, en réduisant considérablement le volume des générateurs qu’il nécessite. On a déjà essayé d’installer des machines de ce genre à bord des navires pour alimenter de petits phares destinés à éclairer la route du bâtiment comme de véritables lanternes électriques. Une petite fraction de la force qui fait tourner les roues ou l’hélice d’un paquebot suffirait pour allumer et pour entretenir toute la nuit son fanal, et si cet éclairage était adopté par tous les navires à vapeur, la Manche ressemblerait la nuit à un boulevard.


B. RADAU.


A la prière de M. Imbert de Saint-Amand, nous publions la note suivante, sans en accepter cependant les termes en ce qui pourrait toucher la Revue, car dans le portrait qu’il a tracé du comte Beugnot nous n’avons rien vu qui s’écartât des limites de la critique politique ou historique ; sans cela, nous ne l’aurions pas accueilli. Il n’y a qu’une circonstance qui nous explique la réclamation de la famille du comte Beugnot, et la note de M. de Saint-Amand nous l’apprend aujourd’hui.

« L’article de critique littéraire sur les Mémoires de M. le comte Beugnot inséré dans la Revue des Deux Mondes du 1er mai 1867 a éveillé d’honorables susceptibilités de la part de la famille de M. le comte Beugnot.

« Les relations qui ont existé entre M. le vicomte Beugnot et moi, ainsi que les communications qu’il a bien voulu me faire, sur ma demande, au sujet des mémoires de son grand-père, m’imposent le devoir d’affirmer que toute idée de malveillance et de partialité doit être exclue de la pensée qui a présidé à la rédaction de cette publication toute littéraire. Je regretterais qu’une pareille portée pût lui être attribuée, et je désavouerais toute interprétation critique qui, contrairement à mes intentions, aurait pu égarer l’opinion publique, n’ayant pour M. le vicomte Beugnot et toute sa famille que des sentimens de profonde estime et de haute considération, ainsi que mes lettres à M. le vicomte Beugnot l’établissent surabondamment.


« I. DE SAINT-AMAND. »


L. BULOZ.