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LA
THÉORIE DE LA CHALEUR
ET
LE PRINCIPE DE CARNOT
I. Rapport sur les Progrès de la thermodynamique en France, par M. Bertin, 1867. — II. Exposé de la situation de la mécanique appliquée, par MM. Combes, Philipps et Collignon, 1867. — III. Exposé des principes de la théorie mécanique de la chaleur et de ses applications principales, par M. Ch. Combes, 1867.

Nous avons encore à dire un mot à propos de la théorie mécanique de la chaleur. Le principe fondamental de cette théorie est connu des lecteurs de la Revue; nous l’avons exposé, il y a plusieurs années, avec quelques développemens[1]. Plus récemment, nous avons montré comment la conception nouvelle qui prévaut désormais dans le monde scientifique au sujet de la chaleur réagit sur toute la physique et illumine de clartés inattendues la science entière[2]. La théorie mécanique de la chaleur est en train de faire son chemin dans les esprits; elle se propage, se vulgarise; on lui a tiré du grec un nom tout neuf, celui de thermodynamique; elle fait maintenant partie du fonds commun de toutes les personnes qui suivent le mouvement général des idées. On peut même à cet égard

  1. Voyez la Revue du 1er mai 1863.
  2. Voyez la Revue des 1er novembre, 15 novembre et 15 décembre 1866.