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L’ÉGLISE ROMAINE
ET
LE PREMIER EMPIRE
— 1800 — 1814 —

XIII.

L’EXCOMMUNICATION ET LE SECOND MARIAGE DE L’EMPEREUR.
DEUXIÈME PARTIE


I. Mémoires du cardinal Consalvi. — II. Œuvres complètes du cardinal Pacca. — III. Correspondance du cardinal Caprara. — IV. Correspondance de Napoléon Ier. — V. Dépêches diplomatiques et documens inédits français et étrangers, etc.


I

Du jour où l’empereur, ainsi que nous l’avons raconté dans notre précédente étude, s’était résolu au mariage autrichien, il n’avait pas cessé de s’occuper de ce qu’il y aurait à faire pour obtenir le plus vite possible la dissolution canonique du lien religieux qui l’avait précédemment uni à l’impératrice Joséphine[1]. Il fut tout d’abord un peu surpris et très blessé de rencontrer de la part de son oncle le cardinal Fesch, non pas des objections positives, mais certaines réserves pour ce qui le concernait personnellement, et l’avertissement sérieusement donné que la chose n’allait pas de soi,

  1. Voyez la Revue du 15 avril 1868.