Appelés | 234 000 |
Engagés volontaires | 5 000 |
Ajournés | 45 000 |
Services auxiliaires | 18 000 |
Ne s’étant pas présentés | 10 000 |
Exemptés comme impropres à tout service | 28 000 |
Total | 340 000 |
L’effectif permanent (25 000 hommes) se compose actuellement des rengagés et commissionnés : en réalité, ce sont d’anciens soldats qui viendront grossir la chiffre des 21)0 000 vétérans et le porteront à 275 000 hommes.
Les engagés volontaires, sans primes ni hautes payes, sont des soldats de quatre et cinq ans.
En résumé, l’armée active se composerait de :
Vétérans | 275 000 |
Soldats de 4 et 5 ans | 21 000 |
296 000 anciens soldats. |
248 000 soldats de 1 an (15 mois).
Les anciens soldats (vétérans ou engagés) ne seraient affectés qu’aux armes combattantes et ne devraient pas sortir du rang.
Or, d’après les prévisions budgétaires, sur les 544 179 hommes de l’armée,
Appartiennent à l’infanterie | 347 777 |
— à la cavalerie | 72 874 |
— à l’artillerie | 77 767 |
— au génie | 12 642 |
Total | 511 060 |
Sur ces 511 060 combattans, on aura une proportion de 296 000 vétérans et anciens soldats, soit environ trois vétérans ou anciens soldats pour deux recrues de quinze mois. Ce chiffre de trois vétérans augmentera encore sensiblement, si l’on considère que les anciens soldats ne sortiront pas du rang ; la proportion deviendra facilement deux vétérans ou anciens soldats pour une recrue. On peut donc constater que l’armée active du temps de paix sera très fortement organisée, puisqu’elle comprendra dans le rang des armes combattantes deux tiers de vétérans ou d’anciens soldats.
Les autres avantages résultant du système proposé sont indiscutables.
Les charges militaires imposées au pays sont réduites au strict minimum, chaque homme ne faisant plus en temps de paix qu’un an (quinze mois) de service au lieu de trois ans. Ce temps