Aller au contenu

Page:Revue des Romans (1839).djvu/785

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.


Les autres ouvrages de cet auteur sont : Le Beau-frère supposé, 4 vol. in-12. — La belle Solitaire, 1 vol. — Gaston de Foix, 3 vol. in-12, 1741. — La jeune Américaine, et les Contes marins, 4 vol. in-12. — Le Juge prévenu, 1 vol. in-12. — Le Loup galeux, 1 vol. in-12. — Les Ressources de l’amour, 2 vol. in-12, 1752. — Le Temps et la patience, 2 vol. in-12, 1768.

Séparateur

VITET (Ludovic).


LES BARRICADES, scènes historiques, in-8, 1826. — Doit-on classer cet ouvrage remarquable parmi les drames, les histoires ou les romans ? Il appartient à chacun de ces genres par quelque côté ; fidèle comme histoire, attachant comme roman, coupé en dialogues comme un drame, il se recommande surtout par la vérité des caractères. Nulle part on ne peut aussi bien comprendre la Ligue que dans cette suite de scènes, où l’on voit figurer tour à tour, pour ne plus les oublier, chacun des personnages importants de l’époque, mis en action, tels qu’ils ont vécu, avec les opinions, les idées et le costume de leurs temps.

Séparateur

VOÏART (Mlle Élisa).


LA VIERGE D’ARDUÈNE, tradition gauloise, ou Esquisses des mœurs et des usages de la nation avant l’ère chrétienne, in-8, 1820. — Dans ce roman poétique, Mlle Élisa Voïart a peint avec enthousiasme cette Gaule antique où les femmes étaient presque divinisées. Frappée de l’influence que dans tous les temps son sexe exerça sur nos mœurs, elle en a cherché l’origine, et a cru la trouver fondée sur des principes religieux, évanouis dans le vague des siècles, mais conservés jusqu’à nos jours par des traditions populaires : les Gaulois et les Germains, selon Tacite, attribuaient à leurs femmes quelque chose de divin ; la reconnaissance et l’amour, continue Mlle Voïart, rendirent ce culte durable ; on vit des bois et des fontaines consacrés partout aux femmes bienfaisantes, aux mères déifiées ; leurs conseils étaient des lois, leurs paroles des oracles ; le doux empire des druidesses succéda au pouvoir sanguinaire des semnothées ; et longtemps après que la Gaule eut perdu sa liberté, ces femmes sacrées, retirées dans le sanctuaire des forêts, conservèrent avec un soin religieux leurs couronnes de chêne et leurs serpes d’or. — Théodemir, fils d’un roi sicambre, est le héros de cet ouvrage : sa naissance est longtemps inconnue. Il aime la fille de Diciomar, roi de la tribu des Ardennes ; ce roi meurt ; Hemdal, druide hypocrite et ambitieux, trahit son pays dans l’espoir d’en obtenir la faveur de Rome, et