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558 REVUE PHILOSOPHIQUE

A. (S — X = P — y, fig. 4), et nous qualifions de complexe ou entrecroisé le jugement qui l'exprime. Nous pourrons dire aussi qu'un concept entrecroise ou coupe l'autre.

Nous appelons généralité cette relation du sujet et du prédicat grammaticaux correspondant au mode B (S = P — y, fig. 5), et nous qualifions de générique le jugement qui l'exprime. Nous pour- rons dire que le sujet est renfermé , contenu ou compris dans le prédicat (cf. 10).

Nous appelons spécificité la relation du sujet et du prédicat gram- maticaux qui correspond au mode G (S — x = P, fig. 6), et nous qualifions de spécifique le jugement qui l'exprime. Nous pourrons dire que le sujet renferme^ contient ou comprend le prédicat.

Enfin, nous appelons identité^ la relation du sujet et du prédicat grammaticaux correspondant au mode D (S = P, fig. 7), et nous qualifions de identique le jugement qui l'exprime. Nous pourrons dire que les deux concepts coïncident.

La figure suivante peut servir à fournir des exemples de ces diverses relations.

^ irredanffles \ rectangles .

��^eJpulaiù-aiu>\ùTéQalUrs \x isocèles ' scaUn£S^

���A. (S — X = P — y) complexité. Cette relation existe entre les concepts suivants :

1» Triangles rectmigles et triangles isocèles^ car il y a des triangles rectangles qui sont isocèles, mais tous les triangles isocèles ne sont pas rectangles, et tous les triangles rectangles ne sont pas isocèles; enfin, des triangles non rectangles peuvent être non isocèles.

2° Triangles rectangles et triangles scalènes (c'est-à-dire à trois côtés inégaux).

3° Triangles irrectangles (c'est-à-dire acutangles et obtusangles) et triangles isocèles.

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